// COMPAGNIE STEIN-LEIN-CHEN

Une porte claque, l’absence en creux sur le plateau. La mère serait-elle partie vers un nouvel amour, laissant ses deux filles ?

Et qui est cet étrange personnage, cette pianiste kleptomane qui s’est introduite dans la chambre ?

Les deux sœurs n’arrivent pas à dormir. Elles se chamaillent, chantent et imaginent ce que c’est que d’aimer.

Portées par la musique, elles dérivent vers Youkali, cette île imaginaire qu’évoque la chanson de Kurt Weill, cet ailleurs présent en chacun de nous.

C’est donc l’amour que l’on chante, l’amour tel qu’on le rêve enfant. Mais au traditionnel "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" se substitue le plaisir du jeu et de l'imagination, et le pouvoir évocateur des mélodies de Vivaldi, Mozart, Berlioz ou Offenbach offre l’occasion de se jouer des mythes amoureux qui nous construisent.

 

Affranchie des codes de l’opéra, la musique est ici la clé de l’imaginaire, ouvrant sur les ombres et les mystères de la nuit.