ANATOMIE DE LA JOIE
1621 : L’érudit anglais Robert Burton publie L'Anatomie de la mélancolie. Fruit d’un labeur immense, qui est autant un exploit intellectuel qu’une façon pour l’auteur de se soustraire à son désespoir chronique, l’ouvrage prône les vertus de l’activité contre la tristesse.
Quatre cents ans plus tard, l’affaire est entendue et l’activité est devenue valeur suprême. Mais comme le poison est dans la dose, c’est désormais le remède qui nous plonge dans une mélancolie généralisée. On se veut efficace, productif, performant, on remplit ses journées, on fait du sport, on compte les calories, les pas, les views, les likes. On s’agite. Et une question résonne : À quoi bon ?
Alors on relit Robert Burton et on y trouve un délicieux traitement complémentaire : « selon moi, aucun remède n’est aussi immédiat, aussi efficace, et aussi approprié qu’un verre de bon vin, de la gaité, de la musique, et une joyeuse compagnie. »
L’ANATOMIE DE LA JOIE, c’est la salvation par la musique.
Avec :
Marthe Alexandre, mezzo-soprano
Eloïse Fagalde, violoncelliste
Guillaume Latour, violoniste
Maruska Le Moing, soprano
Mise en scène : Paul Remay